AU NIVEAU INTERNATIONAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La communauté internationale joue elle aussi un rôle primordial dans le développement des pays sous-développés et en grande difficulté. A partir des années 2000, les différents états ont décidé de réagir et de venir en aide à ces pays pauvres et fragiles. En 2000, 189 pays ont pris la décision d'adopter les huit objectifs du Millénaire pour le développement.

Ces objectifs sont les suivants :

  • réduire l'extrême pauvreté et la faim
  • assurer l'éducation primaire pour tous
  • promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
  • réduire la mortalité infantile
  • améliorer la santé maternelle
  • combattre le VIH, le paludisme et d'autres maladies
  • préserver l’environnement 
  • mettre en place un partenariat pour le développement.

Grâce à ces objectifs, des progrès ont été réalisés dans de nombreux pays en développement notamment dans certains pays de l'Afrique Subsaharienne. Malheureusement certains pays très pauvres n'ont pas encore pu atteindre ces différents objectifs. Aujourd'hui, les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été remplacés par les Objectifs du développement durable car les premiers prenaient fin en 2015.  Ce programme adopté par les dirigeants politiques du monde entier en septembre dernier à l'ONU se compose de 17 objectifs de développement durable (ODD) à atteindre au cours des 15 prochaines années, soit sur la période 2015 -2030. Ils sont opérationnels depuis le 1er janvier 2016.

Les dirigeants mondiaux des pays développés ont certifié qu'une aide contre l’extrême pauvreté était capital pour aider ces pays. Plusieurs engagements et accords ont donc été pris au début du XXIème siècle. Tout d'abord, un objectif visant à distribuer 0,15 à 0,20% du revenu national brut des donateurs à l'aide publique au développement des pays moins avancés (PMA) a été adopté en 2001 lors du Programme d'Action de Bruxelles pour les PMA. De plus au cours de la Conférence internationale sur le financement du développement qui s'est déroulée en 2002 à Monterrey au Mexique, les pays développés ont convenu de dédier 0,7% de leur revenu national brut au développement. 

Le G8 a lui aussi décider d'aider financièrement ces pays en difficultés. En 2005, 37 milliards d'euros supplémentaires ont été consacré à l'aide au développement d'ici à 2010. La moitié de cette somme serait spécialement dédiée à l'Afrique Subsaharienne.

Au niveau européen, l'Union européenne et la Norvège disposent d'objectifs permanents permettant d'améliorer l'Aide publique au développement (APD) dans le domaine de l'aide internationale. Ils se sont engagés à augmenter l'Aide publique au développement jusqu'à 0,7% de leur revenu national brut (RNB) d'ici 2015. De plus, ils ont décidé de donner 0,16 à 0,2% de leur RNB aux pays moins avancés et de dédier la moitié de ces augmentations au continent Africain. Malheureusement les objectifs au niveau européen n'ont pas été tenus malgré une augmentation de l'aide de l'Union Européenne envers l'Afrique en 2014. En effet l'année 2014 a été marquée par une augmentation de 2% par rapport à 2013 de l'aide au développement. L'aide mondiale a atteint 101,57 milliards d'euros.

Cependant, les engagements fixés n'ont pas été entièrement respectés. En effet, la totalité des pays membres du Comité d'aide au développement n'ont consacré que 0,29% de leur revenu national brut, bien loin de l'objectif des 0,7% promis en 2005. De plus nous faisons face à une diminution de l'aide dirigée vers les pays les plus pauvres. Effectivement, ces pays pauvres ont reçu 33,2% de l'APD mondiale en 2010 mais en 2014 ils n'en n'ont perçu que 30,3%.

 

  • Les améliorations réalisées grâce à ces aides

 

Malgré une baisse de l'aide mondiale, l'aide au développement reste indispensable pour les pays sous développés. En effet l'argent versé à l'Afrique Subsaharienne aide au déblocage de nouvelles sources de financement et permet de construire de nouvelles infrastructures pour leur permettre de se développer durablement. De plus, les aides des différents états ont permis à 8365 millions d'enfants supplémentaires de pouvoir accéder pour la première fois à l'école primaire en Afrique Subsaharienne entre 1999 et 2013.