La situation alimentaire

La question de l'autosuffisance alimentaire est récurrente. Elle est même historique. Dans les année 90, le nouveau programme des Nations Unis avait pour objectif prioritaire la transformation, l'intégration et la diversification des pays africains. 

En 1996, on constate diverses réformes économiques, encore incomplets pour faire face aux grands nombres de problèmes économiques et sociaux. 

 

La République démocratique du Congo, connaissait une faible croissance économique au début des années 90. Dès la fin du siècle, ce pays réagit avec la mise en place de projet comme celui de l'importation de produits agricoles pour une somme totale de 77 milliards de FCFA (franc des colonies françaises d'Afrique). Pourtant, il ne reste pas moins vrai que la malnutrition reste un problème de taille que le Gouvernement doit encore affronter. 

 

A l'inverse, au Nigéria, environ deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté absolue (1 $ par jour), contre 43 % en 1985. On observe donc une décroissance économique qui s'explique par plusieurs facteurs majoritairement politiques. 

 

Répartition avec la proportion des personnes sous alimentées pour l'ensemble des sous régions d'Afrique subsaharienne entre 1990 et 1992.

Ce graphique permet d'analyser la région la plus touchée par le problème de sous-alimentation : l'Afrique de l'Est, puisque cette partie de l'Afrique rassemble à elle seule 59% des personnes sous-alimentées en Afrique.  

 

La Production céréalière :

 

Alors que de 1991 à 1998 , le rendement moyen des céréales en Afrique stagnait à environ 1,2 tonnes par hectare, avec l'hypothèse que les rendements nationaux moyens en céréales augmentent en 2020 jusqu'à 1,8 tonnes par hectare, l'Afrique devra encore importer entre 25% et 32 % de ses besoins en céréales afin de rester au niveau alimentaire actuel. Ces previsions montrent que des ameliorations importantes sont nécessaires pour atteindre cet objectif d’approvisionnement alimentaire, on peut citer, par exemple, la nécessité de transformation des systèmes de production vers des systèmes plus productifs et plus durables. De plus, les contraintes actuelles (sociales, économiques et politiques) doivent être dépassées pour permettre un développement agricole efficace et durable.